[Marc Kerlero]

Tout le monde n’est pas d’accord sur ce point.
Beaucoup jouent les 2/1 après intervention forcing 1 tour (j’ai horreur de ça) et pouvant donc être relativement faibles. D’autres, comme moi, les jouent auto-forcing, donc forts (11/12 H et +). Ca m’impose de dire soit X, soit 3♥ (non forcing) avec ce jeu. Alain Lévy vient de proposer une voie intermédiaire, très intéressante : autoforcing sauf avec 6 cartes et 9-10 H : on redira 3♥ non forcing ensuite, sauf si le partenaire dit 3♥, seule enchère non forcing dans ce cas.

[Marc Kerlero]

2♦ : répétition libre, qui montre 6 cartes mais pas forcément du jeu.
2♥ serait un cue-bid fort puisque le partenaire n’a pas promis de jeu et 2♠ un bicolore cher.

[Marc Kerlero]

Le moussaillon doit rester le moussaillon. Quand on a bien zoné sa main, on n’a pas le droit de cacher un contrôle, donc 4♦ obligatoire.
Pour la 2e séquence, un saut n’est jamais une enchère de contrôle. Cette séquence montre soit un singleton dans un unicolore de chelem, soit un bicolore 6-4 (6♠ 4♣) avec un petit espoir de chelem, selon les conventions. Relisez
https://amourdubridge.fr/majeure-6e-sur-1sa-super-texas/

[Marc Kerlero]

Je n’aime pas l’ouverture de 2♦ avec ce jeu. 1♥ est bien meilleur puisque le risque de passe général est nul quand on a une telle distribution.
On peut imaginer :
1♥ 2♣
2♠ 4♣
4♦ 5♥
6♣ 7♣

4♣ : j’impose l’atout ♣
4♦ : contrôle, alors
5♥ : BW d’exclusion
6♣ : 3e palier : 2 As (sur 4)

Déclarer 7SA est à la limite de l’inhumain…

[Marc Kerlero]

6♦ est correct, mais pas sur table… surtout sur entame d’un gros ♠ et retour à ♣, obligeant à choisir maintenant. Pas sûr que le demander soit une bonne idée quand on risque de jouer 3SA à l’autre table ! Maintenant, quand le répondant connaît le singleton à Pique chez l’ouvreur, on comprend qu’il puisse avoir des démangeaisons…

[Marc Kerlero]

C’est une option intéressante, mais qui demande beaucoup de travail pour bien gérer les mains régulières 15-17 ouvertes de 1♣ et 1♦.

[Marc Kerlero]

Ca ne change pas grand chose, effectivement, sauf qu’on pourrait passer avec 12-13 pourris et 3 cartes à ♠.

[Marc Kerlero]

Il n’y a effectivement pas de raison d’appeler l’arbitre.

[Marc Kerlero]

Rien de spécial. C’est comme sur une intervention du n° 2, même si la main est limitée par le passe sur l’ouverture adverse (mais on peut passer avec du jeu).

[Marc Kerlero]

Il existe le SA faible (12-14) et le SA très faible (10-12).
La défense est la même :
– Contre : punitif, à partir du maxi adverse (14 contre 12-14, 12 contre 10-12), plus ou moins régulier.
– 2♣ : Landy, à partir de l’ouverture, un peu moins si beau 5-5.
– 2♦ et 2♥ : Texas ♥ et ♠, au moins 5 cartes et l’ouverture (un peu moins si 6 bonnes cartes). Rectification du partenaire négative, souvent misfit, 2SA et changements de couleur forcing.
– 2♠ et 2SA : Texas ♣ et ♦ : au moins 6 cartes et l’ouverture. Rectification négative, cran intermédiaire (2SA sur 2♠, 3♣ sur 2SA) encourageant (l’intervenant freine à 3♣ ou 3♦ si mini, développe naturellement si maxi), le reste forcing de manche.
– 3♣, 3♦, 3♥ et 3♠ : barrages.

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