[Palustris]

Faut pas moduler. Jamais.
Déjà, pour se mettre d’accord avec son partenaire sur une signalisation simple, il faut des heures de négociations à la limite de l’engueulade. Du coup, vouloir moduler, c’est quiproquo assuré. Le mieux est l’ennemi du bien.

En regardant le mort, on constate que le 9, le 8 et le 6 sont équivalents et donc ne jouent pas (on mettra le 2 sur le Roi) donc il ne faut pas hésiter à mettre le 9, lisible, plutôt que e 8, moins lisible, plutôt que le 6, illisible.

En envoyant un message clair, on libère le partenaire du doute de sorte qu’il va utiliser le peu de concentration qu’il lui reste après 80 donnes en un week-end pour les raisonnements importants. Quand on joue comme ça, on fait baisser le nombre moyen de bêtises par tournoi d’un facteur deux ou trois. Le doute est le pire ennemi du bridgeur.

[Palustris]

Le partenaire possède ARxx.
Pour limiter le déclarant à +1, on appelle avec le 9 de T pour faire sauter la Dame du déclarant et assurer 4 levées. Si le déclarant possède ARxx à K et le Roi de cœur, le risque est réel de terminer à 2SA +2.
En plus, si on refuse les T, le partenaire va faire une bêtise à P.

[Palustris]

Trop fort, le 3SA fitté après intervention. Quelle technique !

[Palustris]

Je sais déjà ce que va répondre Marc !
Le contre est d’appel et la notion de contre “optionnel” n’a pas de sens. C’est juste qu’à partir d’un certain pallier, il devient possible de passer sur un contre d’appel.

Quant à l’intervention, dans cette situation de vulnérabilité, ce n’est pas une bonne idée. L’intervention enfreint 3 règles des enchères compétitives
a) ne pas intervenir avec les points à l’extérieur de sa couleur
b) ne pas défendre rouge contre vert
c) ne pas intervenir sur une ouverture de 2SA sans une distribution méga-ouf

Personnellement, même vert contre rouge, avec les cœurs (les choses sont différentes avec les piques), je préfère me taire pour ne pas aider les adversaires
a) à juger correctement leur carte pour décider ou pas de tenter un chelem
b) de ne pas aider le déclarant à jouer la carte.
En TPP, même si on les pousse à 5P au lieu de 4P, si ils font une levée de plus à la carte, on est dans une bulle. Avec les pique, c’est différent, 5P est peut-être un bon contrat et on peut espérer jouer 4P ou 4PX.
Maintenant, je suis extrémiste dans ma façon d’enchérir et on trouvera des joueurs favorables à une intervention vert contre rouge à 3C (mais Marc n’en fait pas parti, je pense)

[Palustris]

Ok mais la suite se corse
Voici la main du répondant :

♠ 6
♥ A1086
♦ R7
♣ ARD542

Il est clair que 3SA n’est pas glorieux.
Comment fallait-il continuer sur 3♣ ?

[Palustris]

Le vrai jeu de l’ouvreur :
♠ AR8
♥ 5
♦ AD10964
♣ V83

[Palustris]

Comment on débogue la séquence suivante en fitmaj Turbo

♠ RDx
♥ Ax
♣ RVxx
♣ Axxx

1♠ 2♣
3♣ ?

En Sef, cette séquence est cauchemardesque. Ici, j’imagine qu’elle crée aussi une exception et on est obligé de répondre 3♠, non ?

[Palustris]

D’accord, ma crainte était un truc du genre

Passe Passe 1♦ Contre
Passe 2♦ 3♦ Passe
Passe ?

L’enchère de 3♥ est-elle légitime dans cette séquence ou annonce-t-elle 10-11 points ?

[Palustris]

Passe Passe 1♦ Contre
Passe ?

[Palustris]

L’enchère de 2SA est bizarre. En SEF, on dirait 2♦ et on ne lacherait pas facilement l’affaire avant la manche. J’attend avec impatience comment Marc va donner une suite non catastrophique à ce début de séquence !

Donc le partenaire est au courant que l’ouverture peut être faible.
Quand une enchère tombe très mal comme ici, c’est surtout une affaire de malchance.

Je ne sais pas si Marc ouvre cette main mais de nombreux très bons joueurs le feront sans une seconde d’hésitation. En ce qui me concerne j’ai une théorie, si ta courte est plus chère que ta couleur, tu passes car la donne appartient souvent aux adversaires et autant ne pas leur donner d’info. Si ta courte est en dessous de la couleur (ici carreau), tu ouvres car d’une part, il y a un effet de barrage, d’autre part, avoir la couleur chère en compétitive augmente les chances de jouer le coup. C’est un critère parmi d’autres.

[Auteur]

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