En réveil, oui. En intervention, c’est beaucoup plus douteux. Je préfère laisser mon partenaire réveiller. Ici, si je parle, j’ai peur de déclencher une défense intempestive à 5♣/5♦ sur 4♠, mon partenaire pensant à un 5-5.
Je n’aime guère l’ouverture de 1SA avec ces 6 beaux ♦, sauf en 3e ou 4e position (plus de risque de rater le chelem à ♦). J’aurais dit 1♦ suivi de 3♦.
1♦ suivi de 1SA est doublement mensonger : les 6 ♦ et surtout le fait que la main est beaucoup trop forte (1SA : 12-14 réguliers).
2♦ me va. Ensuite, il faut s’entendre sur ce que veux dire 2♠. Si on pense que c’est un tricolore très fort, ok pour 3SA. Personnellement, je verrai plutôt ça comme une main régulière 18-19 sans arrêt à Pique, donc j’aurais dit 3♣.
Personnellement, je dis 4♣ sur 2♥ (bicolore ♦-♠). Je refuse de jouer 4♣ avec des ♣.
Ca devrait nous permettre de jouer 4♠ ou 5♦, mais 6♦, c’est trop dur !
Par paires et non vulnérable, le réveil est raisonnable (le risque 0 n’existe pas). J’aurais répondu 3♦ avec la main d’en face, tombant bien ici. .. Mais quand on tombe mal, on peut parfois compter sur les adversaires pour dire 3♥ ! C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles les réveils sont quasi-systématiques quand le fit adverse est certain (ce qui n’est pas le cas ici).
Je joue la même chose en intervention et en réveil, au “détail” près que les réveils peuvent être très faibles.
En 2nd, la force est un critère négligeable pour décider d’intervenir ou non. C’est la distribution qui prime. On part du principe que les forces de la ligne sont limitées par l’ouverture adverse et qu’on ne fera pas de manche si on n’a pas un gros fit et des points D.
J’avoue ne pas avoir de système pour intervenir sur 2SA.
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