Jean-Pierre Chevallier
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Jean-Pierre ChevallierVisiteur
Pour DOMI le lien du fameux SKETCH (indiqué par Automne45) :
Jean-Pierre ChevallierVisiteurL’expression “enchère de contrôle” existe. Sa définition est claire et indiscutable. Que va comprendre un joueur peu expérimenté quand il va être confronté à l’expression “cue-bid de contrôle” ? Naturellement il va se dire que 2 expressions différentes vont qualifier 2 choses différentes… et va se demander en quoi le cue-bid de contrôle va différer de l’enchère de contrôle. Pourquoi utiliser 2 mots distincts pour qualifier une seule et même chose?
Idem si on veut dire qu’une enchère est artificielle, il me semble plus simple de la qualifier “d’artificielle”, personne ne se méprendra. Pourquoi utiliser 2 mots distincts pour qualifier une seule et même chose?
Et par ailleurs, un cue-bid n’est pas toujours artificiel exemple :
N…..E…..S…..O
1T….passe.1P….?
Si Ouest déclare 2T c’est un cue-bid dont la signification est tout à fait artificielle :
En effet, 2T promet un bicolore 5/5 dans les 2 autres couleurs (ici K/C)
Si Ouest déclare 2P c’est toujours un cue-bid qui, lui, est parfaitement NATUREL : il montre 6 belles à P ! (SEF2018 page 73 dixit)Jean-Pierre ChevallierVisiteurJusqu’à preuve du contraire les divers documents (destinés à ses adhérents) émis par la FFB ou diffusés sous son égide ne sont rédigés ni en anglais ni en serbo-croate, mais en français…
Ainsi le SEF où “F” est bien l’initiale de “Français”.
Et le SEF comporte un glossaire (bravo de l’y avoir annexé) que les enseignants agréés par la Fédération Française de Bridge sont censés utiliser…Jean-Pierre ChevallierVisiteurQue vouliez vous qu’il fît?
Le vieil Horace a répondu : “Qu’il mourût !”
Tout comme DOMI j’aurais tendance à répondre : “Qu’il passât !”Jean-Pierre ChevallierVisiteurPS J’ai omis de dire que j’avais bien aimé lire les raisons que Marc Kerlero avance pour expliquer pourquoi la convention “collante” présente plus d’inconvénients que d’avantages. C’est parfaitement clair.
Jean-Pierre ChevallierVisiteurDepuis la parution du SEF2018 (toute fin 2018) nous disposons d’un glossaire digne de ce nom. Profitons-en et employons les mots conformément à leurs définitions officielles.
Le problème vient des divers “sous-entendus” qui sont parfois sous-entendus mais ne le sont pas toujours…
Exemple 1 : “Forcing”.
Page 9 du SEF, le débutant apprend que sur l’ouverture de 1K, la réponse 1C est “forcing”. Ici le débutant doit comprendre que le SEF sous-entend “forcing pour un tour”. Un peu plus tard il pourra entendre ou lire que sur la même ouverture de 1K, les 3 réponses du partenaire : 1C, 2T ou 2P sont toutes les 3 “forcing”. Que doit-il alors comprendre? Qu’il est sous-entendu qu’elles sont toutes les 3 “forcing pour un tour”???
Remercions Marc Kerlero qui n’omet jamais (ou pas souvent) de préciser “forcing pour un tour”
Exemple 2 : “Enchère”
Rappel de la définition de contre d’appel : il “encourage le partenaire à enchérir” (ou à produire une enchère)
Or page 57 du SEF2012 on pouvait lire au § consacré aux réponses au contre d’appel que le “PASSE est une ENCHERE très rare”. Le mot “Enchère” était employé, mais c’était le mot “déclaration” qui était sous-entendu…Non-punitif me fait penser à “non-forcing”. Une enchère qui n’est pas forcing peut être :
soit une enchère de conclusion (elle interdit au partenaire de surenchérir)
soit une enchère non-forcing (qui laisse le partenaire libre de surenchérir ou non)
Non punitif me semble aussi ambigu.Jean-Pierre ChevallierVisiteurAutomne45 demande la signification du contre après : 1T/ 1P/ X
Est-ce un spoutnik (qui promet au moins 4 cartes à C) OU est-ce un contre d’appel ?
Quelle est la définition de contre d’appel ?
Le glossaire annexé au SEF2018 le définit ainsi : “Contre produit conventionnellement pour encourager le partenaire à enchérir”.
C’est assez évident que le contre produit après 1T/ 1P/ ? encourage le partenaire à enchérir. C’est donc un contre d’appel.
Mais simultanément il promet 4 cartes (au moins) à C.
Il est pas question de savoir s’il est l’un (promettant 4 cartes à C) OU s’il est l’autre (d’appel) puisqu’il est l’un ET l’autre.Jean-Pierre ChevallierVisiteurDOMI a des circonstances atténuantes pour avoir imaginé que Sud avait ouvert de 1T avec 4 cartes à K et que Nord avait répondu 1P avec 3 cartes
DOMI ne se serait pas mépris si le diagramme avait été présenté comme suit :
O N E S
1T – 1P X
2P – – 3CJean-Pierre ChevallierVisiteurQue signifie “CI” ?
Jean-Pierre ChevallierVisiteurJe viens à l’instant de découvrir le n°48 de l’As de trèfle sur le site de la FFB. A la page 38, on trouve le « Coin du débutant ». Sabine Rolland y explique « le bon moment pour faire tomber les atouts ». En particulier à la donne n°4 elle recommande au déclarant de ne pas battre atout immédiatement. Voici son commentaire :
« Troisième exception : Commencer par une défausse urgente.
Quand vous avez trop de perdantes immédiates après l’entame, l’urgence est de se débarrasser de l’une d’entre elle. Si jouer atout équivaut à perdre la main, votre intérêt est bien de différer le retrait des atouts adverses et de commencer par effacer une perdante ».
Ce commentaire est parfaitement clair et compréhensible par un joueur débutant. On peut remarquer qu’il aurait pu figurer (sans y apporter la moindre modification) dans le bridge hebdomadaire n°58.
Si on en a la volonté, on est donc capable de donner des explications simples et claires aux débutants.
Je répète : « Si on en a la volonté » -
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