Deux petites remarques préalables :
– 4♦ ne se “font” pas. 4♦ se fait. Quand on dit 4♦, on parle en effet du “contrat de 4♦”, c’est donc un singulier.
– Est n’est pas en position “d’intervenir” à 3♦, mais de “répondre” à l’ouverture. Dans le contexte, il est évidemment exclu de dire 3♦, changement de couleur forcing de manche.
Vous allez peut-être trouver que je chipote, mais j’accorde une grande importance à la façon de s’exprimer au bridge. Si on veut se comprendre, il faut parler la même langue. Maintenant, si vous me rétorquez par la blague de Desproges, je ne vous en voudrai pas (voir plus bas).
Pour en revenir à nos moutons, l’ouverture classique avec ce jeu est 1♦, pas 1♣, ce qui nous donne déjà de meilleures chances. Seul risque : si Est dit 3♦ immédiatement, on va jouer 3SA qui chute (au singulier 😉 ). S’il passe, Ouest peut envisager de contrer 3♠ et là, il sera évident de répondre 4♦ (l’autre danger étant alors qu’Est en dise carrément 5).
Ceci étant dit, si Est passe, Ouest peut tout aussi bien décider de passer sur 3♠, surtout dans cette situation de vulnérabilité.
“Je ne suis pas maniaque. Mais bon, le matin, il faut que le morceau de sucre soit bien droit au milieu du bol, sinon c’est le b…” 🙂