Signalisation adverse
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23 février 2016 à 17 h 08 min #11907ArnaudVisiteur
Bonjour,
Joueur encore peu expérimenté, ma question est en deux partie et concerne les conventions de signalisations des adversaires:
1 – A quel(s) moment(s) et par quels moyens peut-on s’en enquérir :
Conventions d’entame : peut-on demander au partenaire de l’entameur à n’importe quel moment de la partie leur système ?
Lors d’une défausse, peut-on demander au partenaire de celui qui a défaussé ce que c’est censé signifier ?2 – De manière générale, est-ce qu’il est préconisé de demander à chaque paires d’adversaires de nous exposer leur système (parité, défausse, appel) ou de nous montrer leur feuille de conventions ?
Cette interrogation fait suite à un “impair” arrivé en compétition où les adversaires ont entamé d’une “5e meilleure” lors d’un contrat à SA et où les reconstitutions des mains ont par conséquent été trompeuses…
D’ailleurs est-ce qu’on peut appeler l’arbitre si on s’estime lésé sur une telle entame ?Merci à vous
23 février 2016 à 18 h 36 min #11930Marc KerleroMaître des clésLe déclarant peut poser une question aux joueurs de flanc à n’importe quel moment, surtout s’ils n’ont pas de feuille de convention parfaitement remplie.
On n’a pas le droit d’alerter une convention de flanc, mais lorsqu’on joue une convention peu répandue comme le pair-impair à l’entame à SA, par exemple, ou les entames d’honneurs inversées, le pair-impair Polonais (à l’envers), etc, il est de bon ton de prévenir systématiquement ses adversaires avant le début de la partie. C’est évident par quatre, mais, il est vrai, un peu fastidieux par paires quand on change d’adversaires toutes les deux donnes. La solution consiste à l’écrire en gros sur sa feuille de convention et à la présenter systématiquement à chaque nouvelle paire adverse.
Maintenant, attention : vos adversaires doivent vous faire connaître leur système, mais un joueur peut toujours décider de “mentir” en ne l’appliquant pas : s’il ment à tout le monde, partenaire compris, c’est son droit le plus strict.
Exemple : vous entamez contre 3SA dans une couleur 5e mais vous avez 15 points H en main. Vous savez que votre partenaire est plus blanc que le gendre de Georges W Bush. Entamez du 2 en quatrième meilleure, pour faire croire que votre couleur n’est que 4e et endormir la vigilance du déclarant. Votre partenaire est trompé aussi, mais ça n’a pas d’importance puisqu’il ne prendra jamais la main.
Je pense que vous auriez donc été en droit d’appeler l’arbitre (de toute façon, c’est toujours votre droit). Il est probable que sa décision aurait été prise en fonction de plusieurs critères, dont le classement de vos adversaires et le vôtre. Il n’est pas sûr du tout qu’il aurait rectifié le score mais il est probable qu’il aurait demandé à vos adversaires de mieux informer leurs adversaires l’avenir.26 février 2016 à 11 h 49 min #11987ArnaudVisiteurMerci beaucoup pour ces réponses et notamment le conseil de mettre parfois une carte trompeuse lorsqu’on identifie que ça devrait d’avantage induire en erreur les adversaires que le partenaire.
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