D’abord, le choix de l’ouverture. 1♦ ? Mais après ? La main est trop forte pour 3♦ et il faut donc inventer un faux bicolore (2♥ ou 3♣) avec tous les inconvénients qu’on imagine… J’ai horreur de ça. Personnellement, j’ouvre de 2♣ et comme je réponds 2♥ ou 2♠ avec 5 cartes convenables, je ne risque pas de passer à côté d’un fit à ♥.
Sur 1♦, 2♠ fort est très bien et nous conduit droit vers 7 :
1♦ 2♠
3♦ 3♠
4♣ 4♦
4SA 5♠
7SA
3♠ : couleur autonome
4♦ : forcément l’As ou le Roi dans la longue du partenaire. On ne nommerait pas un petit singleton.
4SA : BW à ♠.
7SA : pour jouer sur les Piques ou les Carreaux sans risquer d’avoir un atout perdant si on joue 7♠ ou 7♦
Après 1♦ 1♠, franchement, je ne sais pas, mais si l’ouvreur dit 3♣ (j’aime mieux 2♥), Est ne peut pas dire 3♦ dans 2 cartes et ça devient compliqué.
Une séquence si on ouvre de 2♣ :
2♣ 2♠
3♦ 3♠
3SA 4♦
4♥ 4SA
5♣ 5♥
5SA 7SA
3♦ : 6+ cartes, pas de fit à ♠ (on jumperait à 4♦)
4SA : BW à ♦
5♥ : as-tu la Dame de Carreau ?
5SA : oui (sinon 6♦), sans Roi noir que je pourrais annoncer en-dessous de 6♦ (5♠ ou 6♣).