Les Probabilités au bridge
Anne Rouanet-Labé vient tout juste d’avoir 30 ans au jour de parution de ce livre, mais elle possède déjà une solide expérience à la fois mathématique et bridgesque.
Diplômée de l’école Polytechnique, elle s’est passionnée pour le spatial et a obtenu un double diplôme à l’ISAE Supaéro.
Elle travaille aujourd’hui à la conception de satellites chez Thales Alenia Space à Toulouse.
Elle a été membre de l’équipe de France lors de ses années Junior, remportant notamment un titre Européen.
Pour son premier livre, elle a choisi de se pencher sur les probabilités au bridge, pour en présenter un mode d’emploi simplifié, pragmatique et accessible à tous.
Collection dirigée par Philippe TOFFIER et Marc KERLERO.
Un peu plus bas, vous trouverez un extrait du livre, dans lequel Anne va enfin vous faire comprendre la nébuleuse “théorie du moindre choix” de façon ludique.
15 €
Cliquez sur ce lien pour le commander directement sur ce site.
Pour des commandes groupées (10 exemplaires et plus), contactez moi sur : [email protected]. Vous bénéficierez de frais d’envois réduits et d’une réduction de 30 %.
OFFRE SPECIALE !
Offrez-vous les cinq premiers livres de la collection “Tout savoir sur…” pour 65 € seulement !
Cliquez sur ce lien pour bénéficier de cette offre.
Cliquez sur l’image d’un livre pour ne commander que celui-là.
Dans cet extrait du livre, Anne va enfin vous faire comprendre la nébuleuse “théorie du moindre choix” de façon ludique :
Le principe du moindre choix peut sembler contre-intuitif. La conclusion, dans les cas où il s’applique, est qu’il faut remettre en question, voire ignorer le maniement préconisé des répartitions initiales et modifier son plan de jeu pour s’adapter aux cartes jouées, sans forcément avoir vu grand-chose pourtant : un 10, ici !
Un exemple relativement connu de moindre choix, hors bridge : le problème de Monty Hall.
Participant d’un jeu télévisé, vous êtes face à trois portes. Derrière l’une des portes se cache une voiture (votre prix !) et derrière chacune des deux autres se trouve une chèvre.
Votre objectif, bien entendu, est de choisir la porte gagnante.
Le jeu se déroule en trois étapes.
1) Vous commencez par désigner une porte parmi les trois.
2) Avant de bloquer votre choix, le présentateur ouvre une des deux portes restantes, en prenant soin de sélectionner une porte à chèvre (lui connaît l’emplacement de la porte gagnante !) et en s’interdisant la porte que vous avez choisie.
3/ Il vous laisse alors une chance de changer d’avis : conservez-vous votre choix initial ou basculez-vous vers la troisième porte ?
Initialement, votre chance de gain était de 1/3 : une chance sur trois de tomber sur la porte avec la voiture. Lorsque le présentateur ouvre une porte perdante, il apporte de l’observabilité au problème, ce qui va modifier les chances de gain.
Curieusement, changer votre choix vous permettra de gagner deux fois sur trois en moyenne (au lieu d’une fois sur trois si vous restez sur votre première intuition).
Pourquoi ?
Lorsque le présentateur ouvre une porte, deux cas de figures sont possibles :
– Si vous aviez initialement choisi la voiture (une fois sur trois) : il ouvre aléatoirement l’une des deux portes restantes et ne vous apporte aucune nouvelle information.
– Si vous aviez choisi une chèvre (deux fois sur trois) : il ouvre alors la porte de la seule chèvre restante et vous laisse la dernière porte comme celle cachant la voiture.
Ainsi, si vous changez votre choix, vous avez deux chances sur trois de gagner.
Pourquoi cet exemple, me direz-vous ? Simplement pour illustrer le côté contre-intuitif que peuvent avoir les évolutions de probabilité lorsque l’observabilité entre en jeu.