Jean-Pierre Chevallier
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Jean-Pierre Chevallier
VisiteurEn réponse à Marc Kerlero
Je n’avais pas vu. Je vais devoir changer mes lunettes.En réponse à DOMI
Il est évident que le SEF a été rédigé par plusieurs personnes et que l’université du bridge s’est contentée de mettre bout à bout les divers chapitres et paragraphes rédigés par celles-ci.
Une preuve : les pages 16 et 40 traitent toutes les 2 du développement après l’enchère du 2SA fitté. De plus, elles sont contradictoires ! S’il y avait eu une relecture sérieuse cela ne se serait pas produit et à la page 16 on aurait pu lire : « voir les développements page 40 ».
Une autre preuve : page 9 le rédacteur indique que l’enchère 1 sur 1 est « FORCING ». Ignore-t-il les définitions précises de « forcing » et « forcing pour 1 tour » qui figurent opportunément dans le glossaire à la page 101 ? S’il y avait eu relecture, il aurait été écrit à la page 9 que l’enchère 1 sur 1 est « FORCING POUR UN TOUR », comme, d’ailleurs, cela figurait aux pages 15 et 16 de l’édition 2012 du SEF.En réponse à Noeljb
Le SEF est un ouvrage (et un outil) absolument indispensable. Merci à ceux qui l’ont conçu et à ceux qui le font évoluer.
Certains joueurs de haut niveau (dont Kerlero) ont la compétence suffisante pour critiquer le système d’enchères préconisé par le SEF. Moi, très modeste joueur, je n’en ai pas la compétence.
En revanche, je suis parfaitement capable de juger si la rédaction du SEF est cohérente (voir ci-dessus la réponse à DOMI), claire et compréhensible par les dizaines de milliers de joueurs qui se sont procurés la dernière version du SEF (celle de 2018).
Je ne connais pas le tirage du SEF2018, mais le SEF2012 a été tiré à environ 40.000 exemplaires. (idem pour le SEF2006). De tels tirages prouvent que les joueurs qui se procurent le SEF ne sont pas tous des joueurs de première série nationale ou des enseignants !
Le SEF2018 serait un document très utile pour ses propriétaires s’il avait fait l’objet d’une relecture sérieuse. Je me suis astreint à une telle relecture. Si vous souhaitez voir le résultat, vous pouvez me le demander en m’envoyant un mail à l’adresse suivante : [email protected].Jean-Pierre Chevallier
Visiteurvoir vidéo : https://amourdubridge.fr/1sa-texas/?login=success
slide n°105 (à environ 3 minutes après le début de la vidéo)Jean-Pierre Chevallier
VisiteurQuand un joueur expérimenté dit : « c’est une enchère canapé », son interlocuteur (débutant ou peu expérimenté) reste bouche bée d’admiration, mais est incapable de décrypter une telle explication…
Si le joueur expérimenté dit cela autrement : « la première couleur est plus courte que la deuxième », son interlocuteur (débutant ou peu expérimenté) n’est absolument pas impressionné par cette formulation, mais il peut la comprendre sans difficulté…
A noter que la définition de canapé figurant dans le Larousse du bridge laisse supposer que seul l’ouvreur est susceptible d’annoncer en second une couleur longue, alors que dans le cas des 2 exemples (très clairs) donnés par Kerlero, c’est le répondant (et non l’ouvreur) qui le fait.
Jean-Pierre Chevallier
VisiteurMarc Kerlero nous rappelle “que le SEF n’est pas un système de compétition et ne doit pas être considéré comme tel”…
Mais si on jette un œil à la quatrième de couverture du SEF, on peut y lire :
“Réussir dans le bridge de compétition nécessite de maitriser un système d’enchères performant. Mis au point par la Fédération Française de Bridge et enseigné dans tous les clubs, le Système d’Enseignement Français 2018 veut répondre à cette exigence.”
Qui croire?
Si on continue la lecture de cette 4ème de couverture on apprend que le SEF 2018 “présente une méthode claire, complète et accessible…”
CLAIRE? ACCESSIBLE? Là, je préfère alors faire plus confiance à Kerlero qu’à cette 4ème de couverture…Jean-Pierre Chevallier
Visiteurselon moi l’ouvreur doit ne soutenir qu’au palier de 3, ainsi il garantit un fit par 4
(voir la vidéo récente sur l’ouverture de 2T)Jean-Pierre Chevallier
VisiteurLes 6 lignes du texte de Kit Woolsey sont intéressantes. Merci de nous les avoir fait connaitre.
Les 75 minutes du cours en vidéo « Capitaine & Moussaillon » de M Kerlero (sur le même sujet) méritent aussi le détour !
Je me permets d’apporter un commentaire portant sur le verbe « décrire » utilisé par Woolsey.
Selon moi, la mission du capitaine n’est pas de décrire très précisément sa main. S’il le fait (cela peut arriver), le capitaine transfère alors le capitanat à son partenaire (le moussaillon). Exemple 1 :
1C/ 1P
2T/ 3P
Par son enchère de 3P, le répondant refile sa casquette de capitaine à l’ouvreur. A ce dernier, dorénavant, de diriger le navire…Dans une paire, le moussaillon c’est celui qui a commencé à mieux décrire sa main que son partenaire ne l’a fait. La mission du capitaine est d’obtenir du moussaillon les compléments pertinents d’information qui vont lui permettre d’aboutir au bon contrat. Exemple 2 : le Stayman.
1SA/ 2T
2T est une question : « As-tu une ou 2 majeures quatrièmes ? » Ce n’est pas la description de la main du capitaine. Dans la vidéo n°2 consacrée à l’ouverture de 1SA, Kerlero préconise de répondre 2T avec une main tricolore courte à T (genre 4441) même très FAIBLE.
Ceci est contradictoire avec le SEF (voir page 25) où l’on peut lire que « la réponse de 2T à l’ouverture de 1SA PROMET AU MOINS 8HL ».
Certes, quand le répondant déclare 2T en réponse à l’ouverture de 1SA, il a très souvent au moins 8HL, mais ce n’est pas toujours le cas (voir vidéo 2)… Donc 2T ne promet pas toujours 8HL…
La seule chose que le capitaine promette c’est qu’il a une main telle que la réponse de 2T est judicieuse…Exemple 3 : le 2SA (du SEF)
1SA/ 2SA
2SA est une question : « Es-tu mini ou maxi ? »
Si tu es mini tu passes
Si tu es maxi tu dis 3SA
Nota : Si on joue le 2P Bivalent on pose la même question « Es-tu mini ou maxi » ; la logique est strictement identique et permet d’aboutir aux mêmes contrats…Exemple 4 : Le 4SA
1SA/ 3T
3K/ 4SA
3T est un ordre : « Je te demande de déclarer 3K (sous-entendu : je suis long à K)
4SA est la même question que précédemment : « Es-tu mini ou maxi ? »
Si tu es mini tu passes
Si tu es maxi tu dis autre chose (en sachant que je suis long à K et sans petit singleton…)Jean-Pierre Chevallier
VisiteurC’est dans le SEF!
Page 16 du SEF, on peut lire que l’enchère de 3C peut se faire “avec juste de quoi accepter la proposition de manche”. Donc chelem EXCLU!
Page 40 du SEF on peut lire que cette enchère “est forcing de manche sans nécessairement d’espoir de chelem, dans le but de retrouver un fit majeur 4/4 (voire 4/5) statistiquement plus générateur de levées au niveau de la manche et du chelem qu’un fit 5/3”. Donc chelem NON EXCLU!
Les 2 pages indiquent que cette enchère de 3C est bien forcing de manche.
Donc pas question de s’arrêter avant la manche!
Pour ce qui est du chelem, une chose est très claire : l’université du bridge n’a pas procédé à une relecture sérieuse du SEF2018 avant d’envoyer le bon à tirer à l’imprimeur…Jean-Pierre Chevallier
VisiteurOUBLI
si l’ouvreur est mini (fitté ou non) il passeJean-Pierre Chevallier
VisiteurCas du bicolore majeur avec espoir de manche
La séquence :
1SA – 2T
2K _ 2P (misère dorée à P)
si l’ouvreur est mini (fitté ou non)
s’il est MAXI et fitté il déclare 4P
s’il est MAXI non fitté il déclare 2SA et là le répondant (capitaine de la séance) peut déclarer 3C signifiant la possession de 5 cartes à C et l’espoir d’aller à la manche. Il ne reste plus à l’ouvreur de choisir le contrat final22 août 2023 à 21 h 37 min en réponse à : Conclusion ou Arrêt selon le tome 1 du Bridge Français #85088Jean-Pierre Chevallier
Visiteurc’est vrai, conclusion, stop et arrêt c’est la même chose. Tous les bridgeurs expérimentés le savent parfaitement. mais tous les débutants le savent-ils?
Arrêt et garde c’est la même chose. Tous les bridgeurs expérimentés le savent parfaitement. mais tous les débutants le savent-ils?
Arrêt signifie parfois conclusion et parfois garde. Tous les bridgeurs expérimentés savent toujours quelle signification lui accorder. mais tous les débutants le savent-ils?
Je voudrais rappeler l’excellente vidéo (n°1) de capitaine et moussaillon. On y parle de Wassingue. Wassingue et serpillère c’est la même chose. Les ch’ti le savent parfaitement.
Mais tous les Français le savent-ils? -
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