Jean-Pierre Chevallier
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Jean-Pierre Chevallier
VisiteurOn doit pouvoir disposer de définitions précises et indiscutables dans différents domaines.
Ainsi, des définitions figurent aux pages 13 à 16 de l’édition 2017 du code international du bridge (consultable sur le site de la FFB). On y trouve par exemple celles de « enchère » ou de « déclaration ». Par conséquent lorsque le mot « enchère » est utilisé dans le SEF, il doit avoir strictement la signification qui lui est donnée par le code international.
Toutes les définitions utiles du bridge ne figurent évidemment pas dans le code international. C’est une excellent chose que d’avoir annexé au SEF un glossaire rassemblant les définitions de la plupart des termes techniques utilisés dans le domaine des annonces.
Pendant des années j’ai cherché la différence entre une enchère « forcing » et une enchère « forcing pour un tour ». Même quand j’ai pu enfin consulter le glossaire de l’Université du Bridge en septembre 2014 sur le site de la FFB, je n’ai pas eu la satisfaction d’y trouver des définitions parfaitement claires. C’est chose faite depuis décembre 2018, on dispose de définitions claires et satisfaisantes figurant aux pages 98 à 104 du SEF. (La seule véritable critique relative au glossaire concerne la définition de « intervention »).Judicieusement, Domi aborde avec la notion de « préréveil ». Mais cela ne concerne selon moi que la définition de réveil. On pourrait simplement apporter à cette dernière un complément précisant qu’on est en réveil quand, (au vu du déroulement des enchères), il est raisonnablement envisageable que les adversaires vont se satisfaire du contrat provisoire. Marc Kerlero nous en a donné un exemple.
Je ne prétends pas que la rédaction concise et claire de ce complément est d’une rare évidence, mais cela est probablement faisable par quelques enseignants qui pourraient se pencher sur le sujet.Reste la définition de « intervention » qui continue à beaucoup me chagriner…
Je remarque que
***- une intervention ne peut être produite que par un joueur du camp opposé à celui de l’ouvreur (soit le joueur n°2, soit le joueur n°4) ;
***- dans le SEF on trouve les réveils de l’ouvreur à la page 85, ceux du répondant à la page 86 et les réveils du camp qui n’a pas ouvert à la page 87 (et aux suivantes).
Le réveil n’est donc pas réservé qu’à un seul camp ; contrairement à l’intervention. Les rédactions des définitions actuelles traduisent bien cette distinction, même si cela ne saute pas aux yeux à la 1ère lecture.JP Chevallier.
PS- Depuis l’abandon de l’ancien site internet de la FFB, je regrettais l’ancien forum qui y était associé. Je suis nouvellement abonné sur le site Amour du bridge, et je viens de découvrir avec plaisir des pseudos (Domi, marcboc…) d’habitués de l’ancien forum. J’en suis ravi.
JPC alias Laclarence -
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