Bof, à moi, pas trop.
Je n’aime pas beaucoup spéculer sur les jeux adverses quand j’ignore à peu près tout de la main de mon partenaire. Pourquoi les adversaires gagneraient-ils 5♣ ou 5♥ ?? Mon partenaire peut être 6-6 dans ces couleurs !
Bref, j’ouvre de 1♠, j’essaie de décrire ensuite mon jeu proprement (2♦ sur 1SA, ça ne vaut pas plus tant que le risque de misfit grave subsiste, mais je dirai 3♠ sur 2♠ – 2 cartes – voire 4♠ les jours d’euphorie) et je compte ensuite sur l’excellence du jugement de mon partenaire pour prendre la bonne décision, en enchères à 2 ou si les adversaires s’en mêlent (adversaires qui, par principe, possèdent un bien moins bon jugement que mon partenaire puisque, lui, je l’ai choisi).
Maintenant, si vous jouez en coupe de France contre l’équipe de Cédric Lorenzini, vous pouvez décider de jouer le tout pour le tout et d’ouvrir de 4♠.