Ne confondons pas tout.
La discussion est partie du début
1♣ 1♠
1SA 2♣
2♥/2♠ ?
Sur ces 2 séquences, que l’ouvreur soit mini ou maxi, il n’existe plus de proposition à 3♠ : soit c’est le répondant qui décide si on joue 2 ou 4, soit il fait une enchère d’essai à la couleur, permettant de vérifier les concordances d’honneurs et donc de s’arrêter au palier de 3, même si l’ouvreur est max (mais avec de mauvaises cartes). Donc, par inférence, 3♠ est forcing et recherche de chelem. Comme on pourrait décrire une main avec seulement 5 Piques (en disant 2SA FORCING sur les réponses de fit ou nommer une couleur 4e), on en déduit que 3♠ promet 6 cartes. Et, si on n’a pas dit 3♠ sur 1SA, c’est pour une raison de qualité de couleur. CQFD.
Sur le début
1♣ 1♠
1SA 2♣
2♦
Jouer 3♠ propositionnel (non forcing) comme dans le SEF me semble parfaitement incohérent. Pourquoi ne pas dire 2♠, prenant la chance de s’arrêter au palier de 2 ???? Certes, l’enchère ne promet pas 6 cartes mais, si l’ouvreur reparle parce qu’il est maxi (en disant 2SA, seule enchère autorisée chez lui avec passe), il sera toujours temps de dire qu’on a 6 cartes à ♠.
De plus, pour la mémoire, c’est quand même plus simple de considérer que, après un Roudi, toutes les enchères du répondant au palier de 3 sont forcing, que l’ouvreur ait dit 2♦ ou 2♥/2♠.
Enfin, je n’aime plus le ping-pong (nommé Roudi fixe on ne sait pourquoi puisque ça n’a aucun rapport avec un Roudi et que Roudinesco détestait !!!). En revanche, j’aime beaucoup le double 2 sur les redemandes à 1♥ et 1♠ mais, sur 1SA, je préfère le Roudi (complété par le 2♦ mini Roudi pour combler les trous), depuis que Michel Bessis a eu l’idée d’en supprimer le bug (2SA maxi non fitté).