Rappelons d’abord que les séquences
2♣ 2♦
3♣/3♦
dénient formellement une majeure 4e. Dans la 1e séquence, 3♥ et 3♠ décrivent des gardes, pas des couleurs.
Pas d’autre choix que 1♦, donc.
Sur 1♦ 1♠, la main est beaucoup trop belle pour 4♠, qui décrit une main de type 5422 (ou 5431 avec un Roi ou As sec peu adapté à un Splinter – cf. lien plus bas). Elle est aussi trop belle pour un Splinter à 4♥ ou pour un jump-fitté à 4♦. Il faut alors soit inventer un faux bicolore dans le résidu (3♣ ?) soit convenir que le “bicolore cher à saut impossible” à 3♥ est un “super-Splinter” avec un singleton inconnu (le partenaire peut relayer à 3♠ s’il veut le connaître). C’est ce que je joue et c’est évidemment bien plus performant que les “super forcing” qui ne permettent de nommer qu’un seul des deux singletons possibles sur les débuts 1♦ 1♠ et 1♣ 1♥.
Une fois qu’il connaîtra le singleton à ♥, moins mauvais que celui à ♣, le répondant devra décider s’il va au chelem ou pas, mais ZERO point sur 9 dans les longues de l’ouvreur, ce n’est pas très encourageant. Vous remarquez ici que le chelem est correct joué par le répondant (♠ 3-2 et ♦ pas 4-0) mais qu’il serait mauvais avec un singleton ♣ chez l’ouvreur.
Procurez-vous d’urgence 🙂 :
Les Splinters