Bonjour Marc ,
Quand on lit le SEF ( on y est parfois obligé !!) s’agissant des bicolores on y lit ce qu’il faut faire …
Mais c’est parfois totalement à l’opposé de ce que disent certains experts …
Alors quel est votre avis ?
Il semblerait mais je me trompe peut-être que les experts les joueurs de compétition cad vous et vos collègues ne jouent pas les mêmes choses que le SEF pour ne parler que de lui
Et si on cherche sur internet on trouve tout et son contraire.
Je vais vous donner deux exemples :
1- le bicolore rouge : je viens d’apprendre assez récemment lors d’un quiz Bessis que :
1T p p 2T bicolore rouge par analogie à celui du no 2 : 3T 4T bicolore rouge
Et c’est autre chose sur le SEF
2- sur la séquence :
1P p 2P ? 4K bicolore rouge
4T bicolore mineur
3P Pas bicolore mais recherche de 3SA
Par contre sur l’ouverture de 2P faible :
2P 3T bicolore mineur
4T bicolore T/C
4K bicolore rouge
Là il y a analogie s’agissant du bicolore rouge
Je m’arrête là …
En fin de compte y aurait-il une liste recevant en 2022 l’agrément du plus grand nombre ?
Merci de votre aide et expertise
Bien amicalement
Dominique
Bonjour Marc,
Je souhaiterais connaître votre avis sur la séquence correcte pour trouver 6♥︎ ou même 7♥︎
N donneur
AR97
AD75
AD6
74
S
V4
RV62
RX93
A95
Notre séquence ratée : 1♦︎ 1♥︎ / 1♠︎ 2♣︎ (j’aurais plutôt dû dire 2SA) / 4SA ??? Fin
J’ai compris un quantitatif et ma partenaire croyait faire un BW à ♥︎ (!) avec fit implicite ? quel atout?!!!
Il me semble qu’une bonne séquence serait de cacher les ♠︎ en privilégiant la force
1♦︎ 1♥︎
2SA↑ 3♣︎! autre mineure recherche de fit M
3♥︎ 4♣︎ contrôle sans contrôle ♠︎
4SA 5♥︎ 2 clés
5SA 5♦︎ roi le plus éco (SEF)
6♥︎
Merci pour vos lumières
D’abord, votre 3♣ n’est correct et forcing que si on joue 2/1 FM. En SEF, 3♣ est non forcing et il faut dire 3♦ 4e couleur (berk).
Sinon, tout allait bien jusqu’à 5♠. Là, se contenter du petit chelem est vraiment très pessimiste puisque n’importe quelle Dame majeure (ou le Roi de ♦ ou un singleton) vous donne immédiatement la 13e levée. A défaut, il restera la chance d’affranchir la longue à Pique. Vous devez donc conclure à 7♣. Par paires, il resterait très raisonnable de dire 7SA.
Le fait qu’une enchère fasse partie du SEF n’a rien à voir avec l’alerte (régie par un code international) et il faut donc alerter 2SA. Ceci étant dit, à un niveau 1e série, l’entameur peut toujours (et doit toujours) aller aux renseignements avant d’entamer. Chercher à grapiller des points ensuite alors qu’on n’a rien demandé avant l’entame est effectivement, pour le moins, inélégant.
Au cours du dernier week-end, en finale de comité de l’openx2 en excellence,
après la séquence 1♠ 2SA 4♠ fin, mon adversaire appelle l’arbitre car je n’ai pas pas alerté mon 2SA fitté, celui du SEF. Il s’agissait de deux joueurs lillois,1♥ chacun, dont je ne citerai pas les noms par charité (?), venus probablement butiner quelques pp en Normandie.
L’arbitre me dit que j’aurais dû alerter car il existe d’autres 2SA – c’est vrai – et ne fait aucune remarque à l’adversaire!
Sans commentaire.
Jusqu’à preuve du contraire le SEF ne prévoit que 4 enchères possibles (2K, 2C, 2P et 2SA) à l’ouvreur de 1SA après le 2T Stayman de son partenaire (voir page 25 du SEF2018)
Dans de très nombreuses situations un joueur (le “moussaillon”) n’a à sa disposition qu’un nombre limité d’enchères
Ex 1 : l’ouvreur de 1SA après la réponse de 2C (Texas Pique) de son partenaire n’a qu’un choix très limité…
Ex 2 : Après un 2T Roudi, l’ouvreur n’a que 3 réponses possibles (en 2006 il en avait 4!)
Après un Stayman rien n’empêcherait d’imaginer accorder une signification bien précise à une redemande (3T ou 3K) de l’ouvreur, puisque cela ne serait pas contraire au code international du bridge…
mais il faut mesurer les conséquences d’une telle décision.
Dans la récente vidéo n°2 sur les développements après l’ouverture de 1SA, Marc Kerlero envisage que le répondant peut déclarer 2T avec une main faible (tricolore courte à T) avec l’intention de passer sur les réponses 2K, 2C ou 2P de l’ouvreur (afin de chuter moins lourdement à ce contrat qu’à celui de 1SA)
Si le répondant voit son partenaire sortir le carton 3T, il risque d’être de très mauvaise humeur…
Merci Marc (j’ai compris ta réponse…)
En fait ma question n’est pas venue « toute seule », mais parce que dans son dernier livre Pacault propose une utilisation différente de l’enchère artificielle de 3♣️ :
1♦️. 1♠️
2♦️. 2❤️ (SEF)
Puis l’ouvreur :
3♣️ : 4 cartes à ❤️ mini (artificiel, mais on peut alors s’arrêter à 3❤️ : peut-être que les fourchettes de points en réponses sont un peu plus faibles, du coup / il ne donne pas la suite du développement)
3❤️ : 4 cartes à ❤️ non mini (donc forcing)
Et le répondant avise…
éternel problème des unicolores mineurs puissants de 6 cartes : ouvrir d’1T présente le risque réel d’entendre…1K et on est mort à moins de dire 2P, peut-être fitté par le P !!
que dit le SEF ?
ta solution Marc semble judicieuse mais pourquoi le SEF la refuse-t-il ?
Bonjour
Voici la main (O, donneur) :
P:A432
C:ARV
K:AD
T:10976
Début des enchères :
O:1T, E:1K
Sur cette séquence (ou plutôt sur 1T-1C) le SEF préconise la redemande de 1P et non de 2SA en O
Il me semble que cette position est controversée mais je ne m’en souviens pas bien
Avec la main ci-dessus est-ce que la redemande correcte est en effet 1P et non 2SA ?
Merci
Je suis très content de voir que Marc utilise le qualificatif “OPTIONNEL”
En effet il y a bien 3 sortes de contre
le contre punitif qui “encourage” le partenaire à passer (dixit le SEF 2018)
le contre d’appel qui “encourage” le partenaire à enchérir (dixit le SEF 2018)
Et assez naturellement il y en a un 3ème, dit : “optionnel”, qui demande au partenaire de juger la situation et de “faire au mieux” (enchérir ou passer)
De même qu’il y a 3 sortes d’enchères
celles qui ordonnent au partenaire de passer (enchères de conclusion ou STOP comme dit Marc)
celles qui ordonnent au partenaire d’enchérir (enchères forcing)
et enfin celles qui laissent libre le partenaire d’enchérir ou de passer
Dommage que le SEF2018 n’utilise pas une seule fois ce qualificatif et que le glossaire (pages 98 à 104) n’en donne pas la définition