Comme tout adhérent de la FFB, je viens de recevoir par mail le dernier exercice (le n°62) du bridge hebdomadaire.
Le début de la séquence étudiée (qui se déroule dans le SILENCE ADVERSE) est le suivant :
Nord Sud
1P 3SA
4T 4C
4SA etc…
Le commentaire qui suit commence ainsi :
« La réponse de 3SA est conventionnelle et montre une main régulière de 13/15 points HLD avec 4 atouts (voire 5 atouts et 9/11H). Les 2 enchères suivantes (4T et 4C) sont des CUE-BIDS de contrôle, puis l’ouvreur pose le Black-wood (4SA) à l’atout Pique… ». Fin de citation
Je rappelle ci-après les définitions du glossaire annexé au SEF2018 :
Contrôle : « Dans le cadre du jeu à la couleur, teneur d’une couleur autre que l’atout empêchant les adversaires d’y réaliser 2 levées avec l’As et le Roi ».
Enchère de contrôle : « Enchère promettant le contrôle d’une couleur déterminée, dans le cadre d’une séquence de chelem à la couleur ».
Cue-bid : « Enchère effectuée dans une couleur préalablement nommée par l’adversaire ».
La séquence se déroule dans le silence adverse. Il ne peut donc pas y avoir de cue-bid…
Pourquoi ne pas employer la formulation « enchère de contrôle » qui est claire et qui bénéficie d’une définition parfaitement précise ?
La seule raison que je vois à cette attitude, c’est le snobisme…
Les bridgeurs (pour la plupart) sont snobs, ils tiennent à rester entre-eux et méprisent ceux qui ne le sont pas. Est-ce bien ce que veut la fédération ?
Cela me fait penser à la chanson de Boris Vian : « J’suis snob » dont voici quelques extraits :
« J’suis snob, foutrement snob
Tous mes amis le sont. On est snobs et c’est bon
(…)
On se réunit avec les amis tous les vendredis, pour faire des snobisme-parties
(…)
Et quand je serai mort, j’veux un suaire de chez Dior »
Ce que dit l’enseignant est conforme au Sef ( voir ma question réponse si contre d’appel), même si Marc est d’un autre avis ( il suffit d’être ok avec son partenaire, comme d’hab) 😄😄
Si le répondant est fort, il surcontre (d’après le Sef…).
bravo à M.Chevalier .
Le SEF est fait pour les moniteurs ” enseignants ” qui doivent détailler pour leurs élèves.
Pour l’élève il est très difficile de s’y référer. c’est dommage que cet outil ne soit pas plus clair et trop synthétisé.
C’est pourquoi merci à M.Kerlero pour ce site et son obligeance de répondre à nos questions.
pour moi le contre spoutnik n’est pas un contre d’appel sur seulement après
1 ♣ – 1 ♠ – contre j’ai 4 ♥ et pas les points pour dire 2 ♥ ni 5 cartes à ♥
on ne fait plus de collante sur cette séquence
1 ♣ – 1 ♥ – 1 ♠ …. 4 cartes à ♠
je vais bannir la collante
Merci
Depuis la parution du SEF2018 (toute fin 2018) nous disposons d’un glossaire digne de ce nom. Profitons-en et employons les mots conformément à leurs définitions officielles.
Le problème vient des divers “sous-entendus” qui sont parfois sous-entendus mais ne le sont pas toujours…
Exemple 1 : “Forcing”.
Page 9 du SEF, le débutant apprend que sur l’ouverture de 1K, la réponse 1C est “forcing”. Ici le débutant doit comprendre que le SEF sous-entend “forcing pour un tour”. Un peu plus tard il pourra entendre ou lire que sur la même ouverture de 1K, les 3 réponses du partenaire : 1C, 2T ou 2P sont toutes les 3 “forcing”. Que doit-il alors comprendre? Qu’il est sous-entendu qu’elles sont toutes les 3 “forcing pour un tour”???
Remercions Marc Kerlero qui n’omet jamais (ou pas souvent) de préciser “forcing pour un tour”
Exemple 2 : “Enchère”
Rappel de la définition de contre d’appel : il “encourage le partenaire à enchérir” (ou à produire une enchère)
Or page 57 du SEF2012 on pouvait lire au § consacré aux réponses au contre d’appel que le “PASSE est une ENCHERE très rare”. Le mot “Enchère” était employé, mais c’était le mot “déclaration” qui était sous-entendu…
Non-punitif me fait penser à “non-forcing”. Une enchère qui n’est pas forcing peut être :
soit une enchère de conclusion (elle interdit au partenaire de surenchérir)
soit une enchère non-forcing (qui laisse le partenaire libre de surenchérir ou non)
Non punitif me semble aussi ambigu.
Automne45 demande la signification du contre après : 1T/ 1P/ X
Est-ce un spoutnik (qui promet au moins 4 cartes à C) OU est-ce un contre d’appel ?
Quelle est la définition de contre d’appel ?
Le glossaire annexé au SEF2018 le définit ainsi : “Contre produit conventionnellement pour encourager le partenaire à enchérir”.
C’est assez évident que le contre produit après 1T/ 1P/ ? encourage le partenaire à enchérir. C’est donc un contre d’appel.
Mais simultanément il promet 4 cartes (au moins) à C.
Il est pas question de savoir s’il est l’un (promettant 4 cartes à C) OU s’il est l’autre (d’appel) puisqu’il est l’un ET l’autre.
Dans mes notes sur le développement du 2M faible d’ ouverture , je vois ceci :
sur un X de réveil du N°4 ,
*avec un jeu de 0 à 10H , le N°2 doit nommer sa plus belle couleur au palier minimum ( donc 3K ici) à défaut de soutenir dans l’ autre M ou de laisser punitif
*avec (1O)11 à 13H , rég. et l’ arrêt , le SEF dit qu’ il faut dire 2SA et qu’ il n’ y a pas de 2SAminicb ( mais dans le Bridgerama N°451 , vous prétendez que c’ est un minicb )
conclusion :
vous restez droit dans vos bottes et je pense qu’ il faut vous faire confiance ! 🙂
J’ai déjà répondu à cette question 🙂
Je rappelle pour la 1.045.687e fois que le SEF est un système hyper-basique destiné à homogénéiser l’ENSEIGNEMENT du bridge dans les clubs de France et de Navarre, à destination des DEBUTANTS (jusqu’à 3-4 ans de cours) et qu’il faut arrêter de vouloir en faire un système pour la compétition.
Marc, que penser alors de l’alinéa en italique bas de page 6 du très honorable SEF ?
le SEF page 44 nous dit qu’elle montre une main régulière de 17-18 K