D’accord avec Prosper.
Notez tout de même que votre système de développements sur 1♠ 3♠ est archaïque.
Il faut jouer :
1♠ 3♠
3SA : j’ai un problème de contrôles, nomme-les dans l’ordre
4♣/4♦/4♥ : ce n’est pas un problème de contrôles mais de concordance des mains. Je te décris donc ma main pour que tu puisses voir si ça “colle” ou pas. Selon les conventions on peut décider de nommer les couleurs ou les courtes.
A l’atout ♥, on fait pareil mais en inversant 3♠ et 3SA pour économiser de l’espace :
1♥ 3♥
3♠ : nomme tes contrôles (> 3SA contrôle à ♠)
3SA : court à ♠ (si on joue les courtes)
4♣/4♦ : court à ♣/♦.
Personnellement, je ne joue ni l’un ni l’autre 🙂
Mais
3♠ : demande de contrôles (avec ou sans contrôle ♠). Le partenaire dit 3SA s’il contrôle les ♠ (écho)
3SA : court à ♠
4♣ : court à ♣
4♦ : court à ♦
Bonjour Marc,
on parle beaucoup des contrôles ces temps-ci
dans la séquence 1♥ 3♥,
certains jouent 3♠ contrôle pique et d’autres jouent 3♠ absence de contrôle pique!
Quel est l’intérêt supposé de dire 3♠ absence de contrôle pique? Je n’ai pas l’impression qu’on gagne de la place …
bonjour,
je me demande sil n’existe pas une convention “le cinq en majeure” qui voudrait dire j’ai tous les contrôles sauf 1, mais complexe de s’y retrouver, il ya plusieurs significations au “cinq en majeure” ??? est ce une bonne convention ??
merci beaucoup
Michèle Hénon
En tout cas, c’est ce que fait le SEF… et c’est une ânerie.
On a 2 solutions cohérentes.
1) La plus simple : 3♥ et 3♠ sont des enchères de proposition de manche (environ 8 H) et les transferts à 3♣ (♥) et 3♦ (♠) des enchères de chelem, ce qui permet de faire jouer le coup par l’ouvreur et surtout de permettre au répondant soit de déclencher les contrôles, soit d’annoncer ses singletons s’il le désire. Voir lien plus bas.
2) La plus compliquée : sur les transferts à 3♣ et 3♦, l’ouvreur module sa réponse selon sa force (3atout mini, 3trou maxi), mais ça demande des développements sophistiqués derrière.
1SA
Pas d’accord du tout.
Si on reste dans une logique de contrôles, ce que je déteste, il faut les nommer dans l’ordre. Sinon, on ne peut plus diagnostiquer l’absence d’un contrôle.
En fait, sur ces séquences, et beaucoup d’autres, on dispose de 3SA pour déclencher les contrôles (tous, pas Trèfle seulement). L’énorme intérêt de la convention est de libérer les autres enchères (4T, 4K et 4C) pour annoncer AUTRE CHOSE que des contrôles. Selon les conventions, ça peut être une courte ou une 2e couleur, mais dans les deux cas, on demande au moussaillon de juger la valeur de ses cartes en fonction de ce nouvel élément.
Croire que les enchères de chelem consistent à vérifier qu’on a tous les contrôles avant de poser le BW est une GRAVE ERREUR. Annoncer les singletons et ADxx de la même façon est un NON SENS. Comment réagit le partenaire avec RVx ?
Dans le 1er cas, il déchire ses cartes, dans le 2e, il a tout maître !
Il y a des situations qui semblent sans ambigüité : dans une séquence du type 1♠ 3♠, l’ouvreur est clairement capitaine et peut décider de débuter les contrôles juste au dessous du contrôle qu’il recherche. Ex 4♦ (en ayant le contrôle trèfle) parce qu’il recherche le contrôle coeur?
Je n’ai sans doute pas été parfaitement clair. Ma question concerne uniquement le premier contrôle annoncé, les contrôles sautés ensuite étant évidemment déniés.
Autre formulation : peut-on débuter les contrôles à un niveau quelconque ou doit-on dans tous les cas formuler le premier contrôle annonçable ?
A peu près. Sur 3T 3K ou 3K 4T, on nomme les contrôles, pas forcément les singletons.
Sur 3m 3M, si on n’est pas fitté (singleton), on dit 3SA.
Cette controverse ne vaut pas celle de Valladolid mais est quand même intéressante
bien que n’aimant pas opposer nos bons auteurs, je verse ma contribution au dossier en me référant à Soulet pour qui, “après mise au point avec le P (ce qui est plus prudent…), les enchères à saut sur les barrages du troisième palier sont des interrogatives”
j’avoue que, n’ayant pas vraiment réfléchi à la question (comme dab !), c’est ce que je pratiquais…mais seulement sur des ouvertures majeures au quatrième palier et avec la question incidente : quel sens donner si le P a sauté après une ouverture lambda ?
donc pas de couleur ni de contrôles selon Philippe en notant que sa rédaction prudente laisse penser que d’autres sens existent
on sent bien une certaine cacophonie et, comme pour d’autres questions, ne faudrait-il pas s’appuyer sur un boulot statistique en terme d’occurrences ?
y a-t-il un statisticien informaticien dans la salle ?
