Bonjour Marc
Lorsque le partenaire ouvre en 3ème position de 1P, avec un jeu fitté et 10-11 points HLD le répondant utilise le Drury.
Q1 Quand le répondant veut jouer 3T, il emploie aussi le Drury et rebidde à 3T. Avec quelles types de mains (force?, nombre de T ?)
Q2 Certains recommandent d’utiliser aussi le Drury avec 2 cartes à P et 11H. Qu’en penses tu et avec quels rebids du répondant sur une réponse de l’ouvreur à 2K ? Pourquoi ne pas répondre 1SA dans ce cas ?
Merci Marc – je sens que la tension monte…
Mais il me semble que 3♦️ est forcing de manche (nouvelle couleur au palier de 3), donc 3❤️ devient forcing par inférence.
Je comprends tout à fait ta réponse, Marc, mais j’ai une question : le pb vient de l’enchère de 3SA du répondant après 2♠️ de l’ouvreur, qui consomme inutilement des paliers : il me semble que l’enchère 2SA serait forcing, car le répondant n’a pas 6 cartes « limites », sinon il aurai répété ses ❤️, et que s’il n’a que 5 cartes dans une main « limite », il aurait contré.
Donc, si 2SA est forcing (ou 2♠️ autoforcing sauf répétition par le répondant), alors 2SA est suffisant, 3SA inutile, et ça laisse la place à l’ouvreur pour enchérir 3♥️, du coup fitté et forcing…
Bon, je sais que le « système » ne te plaît pas, mais comme je joue le Sef (dans ce cas), je cherche comment on peut s’en sortir…😄
Suite : si l’ouvreur n’est pas fitté et a besoin d’un complément à ♠️ pour jouer 3SA, il annonce 3♠️, et on récupère 3SA.
2M mais j’aime bien le X (Marc ne sera pas d’accord !)
ceci dit, le n°3 est souvent fitté mineur et il cherche à noyer l’omble chevalier : sur le X, il fittera l’ouvreur et on récupèrera le fit majeur (peut-être)
En ce qui me concerne, je joue les 2/1 sans saut après intervention adverse autoforcing à 100 %. Du coup, le soutien à 3♥ de l’ouvreur est fort et forcing, ce qui ouvre tout grand la route du chelem après quelques échanges polis de contrôles et un BW.
Beaucoup de mes collègues font une exception à ce principe et considèrent que le soutien de l’ouvreur à 3♥ est faible et non forcing. Du coup, cela oblige à différer le fit… mais on perd beaucoup d’espace car le cue-bid de l’ouvreur sert aussi de « poubelle » quand on ne sait pas quoi dire (jeu régulier sans fit ni arrêt Pique, par exemple).
On risque alors d’obtenir
1♣ 1♠ 2♥ –
2♠ – 3SA –
Et là, que fait l’ouvreur ?
S’il dit 4♥, pas sûr que le répondant reparle.
S’il dit autre chose, pas sûr que le répondant comprenne qu’il est fitté (et de quelle manière !!)
Ma séquence (avec 3♥ forcing) :
1♣ 1♠ 2♥ –
3♥ – 3♠ –
4♣ – 4♦ –
4♠ – 4SA –
5♣ – 6 ou 7♥ selon le tempérament.
La séquence avec 3♥ non forcing :
euh… demandez plutôt à ceux qui jouent 3♥ non forcing ! 🙂 🙂
Pourquoi pas, mais théoriquement
1SA 2♠ bivalent
2SA 3SA
est quantitatif avec 5 cartes à ♣, ce qui permet à l’ouvreur de réévaluer sa main et de reparler s’il est bien fitté.
merci pour le clin d’oeil grammatical maestro ! je n’ai évidemment pas compté les points ! ceci dit, pourquoi ne pas fitter les T après 2P tout simplement ?
je crois que ARVxxx suffit pour redemander à saut, ce qui n’est pas le cas des séquences du genre 1T 2C old style ou 1SA 3C qui exigent des couleurs “autofittées” jouables en face de rien
Si je peux me permettre, il me semble que la répétition à saut par l’ouvreur après un 2/1 impose l’atout, et donc le répondant repart en contrôle s’il est fitté.
Non, c’est un peu juste, même si la main est belle. N’oublions pas que 3♥ est forcing de manche et que le partenaire peut avoir 6-7 misfittés.