Le problème est qu il n y a pas de stricte délimitation de zone de points entre jump soutien et mixed raise. Je ne suis pas d ailleurs convaincu qu il faille poser le problème en ces termes.
Si l on s en tient à une lecture à la lettre du SEF 2024 ( 7/9 H , 4 atouts ) les 2 mains citées seraient des mixed raise.
Par contre, la main 2 présente un potentiel défensif que ne possède pas la main 1
Des lors , il me semble que c est principalement le jugement du potentiel défensif ou offensif de la main qui dicte le choix.
Bien évidemment la vulnérabilité est déterminante , tout comme la distribution de la main. 4 atouts et un singleton orientant à minima vers le jump fitte.
Avec la main 2 , je dirai 2SA à vulnérabilité favorable et égale tandis qu avec la main 1 je me contenterai de 2C toutes vulnérabilités confondues.
Je le dis souvent dans ces colonnes, je déteste ouvrir faible, donc ça ne me viendrait pas à l’idée d’ouvrir en 1er avec 9 points H (honneur sec = -1, donc Valet sec = 0) !
Ce n’est pas le principe qui me gêne, ce sont les développements. Beaucoup d’étrangers ouvrent volontiers faible, mais ils ont ensuite des systèmes qui permettent de s’arrêter avant la manche avec 12 (voire 13 !) points misfittés en face, ce qui n’est pas notre cas. C’est un problème de vases communicants. Quand on enlève d’un côté, il faut ajouter de l’autre si on ne veut pas passer son temps à chuter de 3.
On peut tout-à-fait conserver le style français et jouer 2/1 FM. N’oublions pas que les meilleurs joueurs français des années 80 ont importé la majeure 5e des Etats-Unis, ils n’ont rien inventé, mais cela ne les a pas empêchés de conserver leur style.
Qu’un joueur 1e ♦ ne connaisse pas la signification “standard” de 1SA 3♠ (unicolore de chelem) est effectivement sidérant.
Enfin, j’ai toujours prétendu qu’un joueur “poly-partenaire” devait éviter comme la peste les conventions exotiques d’utilisation rare, même si certaines sont bonnes sur le papier et pourront être adoptées avec bonheur par une paire fittée. Le Cachalot (ou Spoutnik rotatif) en est un parfait exemple.
Perso, s’il faut se limiter à 3,
Voici mon podium :
– 2♠ bivalent sur ouverture de 1SA (couplé au 2SA bicolore mineur)
– le mini-Roudi à 2♦️ (j’appelle ça le Roumi 😊)
– le 3SA fitté après ouverture majeure et intervention naturelle
Personnellement, j’ai beaucoup assoupli les critères pour ouvrir de 1SA avec une majeure 5e et, bien sûr, dans ce cas, il faut jouer le Puppet à 2SA.
En revanche, je déteste ouvrir faible et, en 1er ou en 2nd, je n’ouvre pas 11 H réguliers, même avec une majeure 5e (sauf ARxxx et un As). On ne peut pas ouvrir à 11 et continuer à imposer la manche en face avec 12 misfittés.
12 + 12 = 25
12 + 11 = pas 25 !
Tous Vulnérables Donneur Ouest
Les enchères : O N E S
1P – 2SA* 3K
* 2SA FORCING MANCHE, FITTE PAR 4+ CARTES, 12+ H
Ayant ARV65 à K, je demande à Sud comment il joue l’intervention. Réponse : naturel
suite des enchères X – 4P –
4SA – 5P –
6P avec une forte envie d’explorer le Grand, mais ce 3K suspect… FIN
Nord entame 9K (Nord avait également déclaré que 3K était naturel), et Sud COUPE !
Résultat : 11 %, toutes les tables, ou presque, faisant 13 levées.
Est-Ouest ont-ils un recours ?
Merci.
Sur 2SA forcing, il faut jouer
3T pas fitté
3K fitté
Ici, ce renseignement a déjà été donné, donc 2SA ne servira qu’en recherche de chelem si l’ouvreur est fitté.
Si on dit surcontre, fitté sans volonté de jouer de la main, il faut que le partenaire nomme les C.
Admettons que le répondant commence par annoncer 2SA, l’ouvreur ne peut pas utiliser le 3fit.
Là, c’est différent puisque l’ouvreur va dire s’il est fitté (2♥ ou XX) ou pas (passe).
Mais je ne vois pas de raison de ne pas garder le 2SA forcing ensuite, quoi qu’ait dit l’ouvreur.
Bonjour Marc
SUD donneur pers vuln
NORD
D87
D874
A1053
D2
—–
SUD
AR2
—
RD87642
AR3
2T 2C. X. P
3K. P. 3C. P
3P. P. 3SA P
P
que signifie 3 COEUR puis 3SA ,
(3C)j’ai d’abord compris fitté K et contrôle C, donc je démarre mes contrôle par 3P
puis survient ce 3SA, donc pas fitté K et arrêt C ?
pouvez vous clarifier la situation ?
merci beaucoup
Michèle HÉNON