Quel chelem ??

Les quantitatifs de grand chelem n’arrivent quasiment jamais, d’où l’intérêt de jouer 5SA forcing, mais en recherche de “meilleur petit chelem” (fits mineurs 4-4, par exemple), d’utilisation 100 fois plus fréquente.
On peut convenir que si, après 5SA, on fait suivre d’une enchère “saugrenue” de 6 en majeure, ça devient un quantitatif de grand chelem, mais à moins d’être un chat, on a peu de chances de rencontrer la situation dans une seule vie. De plus ça implique que, si l’ouvreur est maxi sans mineure à annoncer, il fasse lui aussi une enchère “impossible” de 6 en majeure…
Bien compliqué pour pas grand chose…
De plus, même à 36-37 H, 7SA pourra passer de “sur table” à “0 %” selon les cartes de l’ouvreur.
Bref, j’aurais dit 5SA pour jouer éventuellement 7♦ (si j’ai besoin de points) (et 6SA à défaut).

Non. La signification première de 5SA est : je veux jouer le petit mais je ne sais pas où. Annonce une mineure 4e si tu en as une. Si tu n’en as pas, tu dis 6SA si tu es mini et 6 dans une majeure “impossible” si tu es maxi, AU RARE CAS OU mon 5SA soit un quantitatif de grand chelem.
Maintenant, je le répète : vue la grande rareté des quantitatifs de grand chelem, on peut “oublier” cette convention “facile à oublier” 🙂

Non, on n’a pas autant de précision.
Sur 6♦, on peut envisager de dire 7♦ mais, sur 6♣, 6♦ est pour un “passe ou corrige (à 6SA)”, pas pour jouer 7♦.
Mais, je le répète, il ne serait pas rentable de mettre au point un système artificiel compliqué pour résoudre un problème qui ne se reproduira pas avant 1 ou 2 siècle.

Bel optimisme 😂