2 As et ♠ DVxx justifient largement d’imposer la manche en face d’un X d’un 2 faible.
Exit donc la réponse de 3♠ qui décrit 5 cartes à ♠ et 8-9 H environ dans toutes les bonnes familles 🙂
Reste à convenir du sens des séquences
2♥ X – 2SA
– 3♣/3♦ – 3SA/3♥
Pour moi, 3♥ veut dire : j’ai 4 cartes à ♠ ET l’arrêt ♥ (ou une main de chelem exprimée + tard) et 3SA veut dire : je n’ai pas 4 cartes à ♠ et mon arrêt ♥ est fragile : si tu es singleton, cherchons autre chose.
Par inférence
2♥ X – 3SA : arrêt ♥ solide
2♥ X – 3♥ : ni 4 Piques, ni arrêt ♥.
Pour d’autres
2♥ X – 2SA
– 3♣/3♦ – 3SA
promet l’arrêt ♥ et 4 cartes à ♠.
et
2♥ X – 2SA
– 3♣/3♦ – 3♥
promet 4 Piques sans arrêt ♥.
Je déteste cette façon de procéder.
Je pars du principe que, en face d’un joueur qui a dit X sur 2♥ et qui a donc soit 4 cartes à ♠, soit seulement 3 mais alors rien à ♥ (singleton ou xx max), on n’envisage pas de jouer 3SA si, en face, on a 4 Piques et rien à ♥.
Avec votre main, je dis donc 2SA suivi de 3♥ (4 Piques + arrêt ♥), en envisageant d’ailleurs aussi de dire 2SA suivi de 4♠ (Axx n’est pas une bonne teneur pour jouer 3SA en face d’une courte).
Maintenant, lorsque le contreur ne dit pas 3♣/3♦ car il a 16 et + (3♥ par exemple), il faut dire 3♠ pour décrire les 4 cartes. 3SA dénierait 4 cartes à ♠.