Encore le problème des T (2 fois dans le même tournoi)
- Ce sujet contient 6 réponses, 2 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Marc Kerlero, le il y a 7 années.
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3 décembre 2017 à 18 h 01 min #19871DOMIVisiteur
j’en ai oublié une Marc ! ton partenaire (le pauvre Dominique) ayant ouvert d’1T, quelle est ton entame après :
1T 1P P 2T (nous reparlerons du cue bid)
P 3T P 3K (recherche de SA ?)
P 3SA P 4P finséquence un peu zarbi non ?
la main :
1076
DV863
2
6542il a entamé K pour 12 levées et un beau 0 mais fallait-il entamer T ? il me semble que l’enchère de 3K signalant une force constitue quand même un avertissement mais l’argument n’est pas décisif à mon sens
pour te faire sourire, la main du n°3 :
V53
5
AV86543
A7Pourquoi pas 2K ? l’information peut être décisive pour un chelem non ? Là c’est sûr, il n’eût pas entamé K (encore qu’avec lui…)
salut Marc
3 décembre 2017 à 21 h 25 min #19879Marc KerleroMaître des clésL’entame du singleton est totalement limpide et évidente.
Je ne suis pas choqué par les enchères de l’adversaire. Pour moi, 2♦, même forcing, dénie le fit et 2♣ le promet. Quand le partenaire montre une main forte (3♣), dire 3♦ pour explorer le chelem ne me parait pas grotesque.4 décembre 2017 à 15 h 21 min #19887DOMIVisiteurOK Marc mais j’ai une question : comment trouver le double fit ? après tout, il y avait 7K possibles…
en outre, comment comprendre notre piètre résultat ? sur 22 fois, 480 n’a été réalisé que 3 fois d’où la cata
il y a des 420 (toujours au moins 11 levées !), deux 450, des contrats à sans atout et même 7 chutes dont la cause reste pour moi un mystère (chelems chutés ?)
je te donne leurs mains :ARD98
A107
2
D93V52
5
AV86543
A7que s’est-il passé ? je n’y comprends rien même avec un champ très hétérogène (que serait-il advenu en DN 1 ?
cela dit, j’eusse pu poser un problème au déclarant en jouant la dame de K à la 3ème levée : le déclarant doit couper maître (le 10 de P est à gauche) et impasser ensuite le 10 ; c’était un excellent pro : jean Claude Trancher et il aurait peut-être trouvé mais c’était 50 50
j’ai rejoué assez bêtement le valet de T espérant la dame en face ; le roi eût été plus malin car le déclarant doit affranchir les K au risque d’un autouppercut avec ce fichu 10 (mais je commençais à en avoir un peu marre de toutes ces tuiles qui ne cessaient de nous tomber sur la tête et ma lucidité en a pâti) : mon esprit de l’escalier !
quoiqu’il en soit, il faut jouer 4P et faire 11 ou 12 levées selon l’entame point barre ; tu comprends mon cher Marc que ce genre de coup soit un peu beaucoup décourageant (tu vas me dire qu’il ne faut plus jouer en club…)
ciao
4 décembre 2017 à 17 h 49 min #19930DOMIVisiteurEncore moi ; ta réponse sur le cue bid fitté quelle que soit la main du partenaire de l’intervenant me turlupinait fort car j’étais certain d’avoir lu dans un ouvrage autorisé que le changement de couleur ne dénie pas le fit
vérification faite, c’est la doctrine Bessis mais comme je n’aime pas du tout opposer deux profs que j’estime beaucoup (toi spécialement mon cher Marc) dans un combat théorique, je veux bien me rendre à ton (tes) argument(s) si tu as la bonté de les exposer
quel chiant ce Joris !
5 décembre 2017 à 21 h 36 min #19954Marc KerleroMaître des clésC’est juste plus simple : cue-bid = fit, pas cue-bid = pas fit 🙂
La main du déclarant n’a que 12 cartes6 décembre 2017 à 10 h 04 min #19957DOMIVisiteurmille pardon, le déclarant a un K de plus (le 10 !) ; cela dit, je comprends la simplicité théorique de ta position mais connais-tu l’argument de Bessis (fais-tu partie de la commission de révision du SEF ?) ? surtout, comment détecter le double fit ?
obstiné le Joris !
bien à toi mon cher Marc (je me suis régalé à te voir devant le paper !)6 décembre 2017 à 15 h 13 min #19958Marc KerleroMaître des clésAucune idée. Le seul inconvénient à jouer comme je le fais est de faire parfois un 2/1 avec 4 cartes en mineure quand on a 13 H et + sans arrêt dans la couleur adverse. Vraiment pas bien grave !
En revanche, jouer le cue-bid ambigu oblige l’intervenant à se décrire au seul bénéfice des adversaires, ce qui est contraire aux principes de base des enchères : quand on peut, on doit raccourcir au maximum les séquences. C’est l’intérêt de toutes les réponses fittées aux ouvertures majeures, par exemple. -
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