Bonjour,
Je m’interroge sur la suspicion implicite qui pèse sur la longueur de l’ouverture à 1T, lorsqu’on ne joue ni « K quatrième » ni « 1T fort », c’est à dire en face d’un partenaire ou d’adversaires qui jouent « meilleure mineure » c’est-à-dire la convention préconisée par le SEF.
A ma connaissance, dans ce contexte, la fréquence d’une ouverture à 1T dans trois cartes est inférieure, à celle d’une ouverture dans quatre cartes, à celle d’une ouverture dans cinq cartes, à celle d’une ouverture dans six cartes, mais prévaut sur celle d’une ouverture dans sept cartes. Ouf !
Ceci fait référence à la page 5 de « Points schmoints » de Marty Bergen.
On retrouve dans d’autres publications que statistiquement, l’ouverture à 1T (meilleure mineure) provient au moins de 4 cartes dans 85% des cas.
Si ces données sont recevables, pourquoi :
– exiger 5 cartes pour soutenir l’ouverture à 1T,
– réserver à l’intervention directe à 2T une signification naturelle, alors que celle ci pourrait être utilement affectée à un ordinaire Michael’s cue-bid, libérant ainsi l’intervention à 2K pour d’autre usages.
J’imagine que cela est stratégiquement délibéré, mais je n’entrevois pas de fondement statistique.